Faith
En ces temps un peu difficiles, c 'est à dire avec des nouveaux groupes qui, sans être foncièrement mauvais, ont du mal à nous scotcher et à apporter un peu de fraîcheur au rock, on va piocher dans les vieilleries. Et ça tombe bien, il me fallait compléter la "trilogie" de Cure, avec l'album entre 17 seconds et Pornography. Et c'est la (re)découverte, beaucoup moins énergique que son successeur, encore plus éthéré que son prédecesseur, Faith est un joyau, peut-être mon préféré des trois, à se damner... Et pour cause, the holy hour est rythmé par des sons de cloche, la voix du gourou se perd dans faith, Robert Smith a écrit Faith alors qu'il s'intéressait à la religion, ça se sent, il y a une dimension autre dans cet album, sauf que pour celui qui y croit comme pour le mécréant, c'est plutôt l'enfer qui est réservé au deux. Du point de vue musical, la basse domine, la batterie résonne, c'est les 80's, baby, et Robert n'a peut-être jamais aussi bien chanté, un must, pour déprimer.
The Drowning Man