Bon, dernier post, ça y est. J'ai plus la motiv, plus l'envie, plus le temps, même si j'avoue que ça c'est un peu une fausse excuse. Surtout, j'entends plus rien qui ne me donne envie de taper le clavier. Alors autant en rester là. Merci à vous pour les commentaires plein de pertinence (surtout ceux sur Green Day), vos remarques, suggestions, vos contacts MSN (même si en ce moment je vous vois pas beaucoup, faute de temps, cette fois c'est vrai !), et je l'espère à bientôt, sur le net ou ailleurs. Et merci Fred...
Un p'tit bout de temps que je suis pas passé par là... Mais j'oublie pas, c'est juste que rien ne me cogne les tympans agréablement ces temps-ci. J'écoute de plus en plus attentivement Shotter's Nation, et bon, c'est quand même pas top tout ça. Le passage de Pete Doherty sur le plateau de Michel Denisot cette semaine était tout simplement hilarant, avec plein de flottements, d'anges qui passent et de questions à la con comme on les aime pas. On a même pu voir que les Shambles buvaient pendant les dédicaces des bières SANS ALCOOL ! Et oui ça existe encore, ça. Les salauds ! Ces saletés de vendeurs de disques sont vraiment des vicieux comme c'est pas permis : les disques de Joy Division ne sont plus en vente... En tout cas pas à moins de 20euros dans un version collector qui contient donc un 2è CD que personne n'écoutera jamais plus d'une fois. Et pas moyen de mettre la main sur le gentil disque de Stars, groupe électro canadien qui s'écoute pas mal, genre New Order du 21è siècle (jeter une oreille ici). Des incapables ces marchands de RNB, j'vous dis. Combien êtes-vous prêts à mettre pour un disque virtuel ? Autrement dit pour un fichier avec 10 MP3 plus ou moins ? Ne vous inquiétez pas, le groupe qui bénéficiera de votre générosité est déjà plein aux as, alors soyez radins !
You talk ! Euh...
Ah, Je me rends compte que je ne peux plus encoder les MP3 à ma guise, Vista de merde !
Tout d'abord commençons par la mauvaise nouvelle qui fâche : les All Blacks ont perdu. Bon, si vous êtes ici vous vous en foutez peut-être royalement, mais je peux vous dire que j'en suis fort affecté, ça m'a empêché de dormir pendant au moins 5 minutes samedi. Sinon la bonne nouvelle de la semaine dernière c'était la sortie de Shotter's Nation, bien sûr, bon album. Mais pas si magnifique que ça, perso je trouve que ça manque un peu de poésie par rapport aux morceaux contemplatifs de la fin de Down In Albion et que la "patte" Doherty s'est un peu formatée, pour sonner plus rock/punk et moins folk. Je trouve ça un peu dommage. Sinon pas de problème pour les rock-critics qui pourront toujours sortir les comparaisons faciles, avec les Kinks, sur Delivery qui sonne comme un All day and all of the night, ou Blur pour UnBiloTitled. Bon, passée la complainte du phoque en Alaska, reconnaissons que quelques titres sortent du lot, comme ce You Talk réjouissant, ou le Lost Art of Murder, où le côté "chanson" du Pete est enfin retrouvé. J'avoue que j'adorerais aller voir Control, le flim sur Ian Curtis mais le temps me manque en ce moment. Surtout que les échos sont plutôt encourageants. Argh, cruel world. Enfin, Taine Randell, ça fait tout de suite plus peur... Mais pas autant que le nabot, peut-être...
Demain dès l'ouverture du magasin... Et bien je serai en cours. Sinon je serais allé accueillir le nouveau bébé des Babyshambles en mode "c'est le début des soldes, pousse-toi de là ducon !", tel un homme préhistorique en milieu urbain. Et comme je télécharge très rarement, je vous avoue que ça va être la surprise totale, ce qui n'est pas plus mal. Pour avoir écouté Delivery sur Youtube, je ne m'attends pas à un chef d'oeuvre, en espérant que la première impression ne soit pas la bonne. Après avoir cassé tout le monde, les Sex Pistols se reforment. John Lydon mérite parfois bien son nom de scène. Anfield Road verra se produire en son sein l'enfant du pays, Sir Paul ! Un "You'll never walk alone" chanté par MacCartney, ça doit quand même faire bizarre. Il a intérêt à enquiller de la boddington, pour rivaliser avec les supporters de Liverpool. La "grosse" nouvelle de cette semaine, celle qui passe à la télé, c'est la reformation (bientôt un gros mot, ça) de Police, un des rares groupes populaires des 80's qui tienne vaguement la route, même si on est pas fan. Le clip de De doo doo doo, De da da da m'a toujours fait poiler, avec cet amateurisme total, on a l'impression d'une bande de potes qui sont allés faire les cons aux premières neiges. Et ça a vendu des disques, ça.
Je reviens un peu sur mon blog, après ces quelques jours de négligences, pour évoquer ce "superbe" anniversaire : les 30 ans de la mort de Marc Feld, de son nom de scène Marc Bolan. Ou comment illustrer à merveille les théories saugrenues de Sick Boy dans Trainspotting, qui veut que tout le monde, passée la splendeur des beaux jours, sombre dans la nullité déguisée. Il me semble qu'en citant David Bowie, il tape juste, mais il aurait très bien pu balancer ce cher Marc, qui une fois son folk-boogie électrique éprouvée n'a plus jamais toucher le graal. Les inconditionnels me rappelleront que Dandy in the Underworld était bon. Moui, il aurait pu l'être davantage avec moins de synthés, et on est tout de même loin de 20th Century Boy. Bizarrement d'ailleurs cet excellent single marquera la fin de la T-rextasy, allez comprendre... Juste au moment où Marc commençait à parler d'autres choses que de cygnes blancs. Un truc drôle quand même : écoutez les choeurs derrière la voix de Marc, sur toutes ses chansons d'ailleurs, je ne comprendrai jamais pourquoi ce ne sont pas des femmes qui les ont faits. Curieuses 70's. Ah, sympa aussi, regardez Ringo et Marc essayant de tourner cette scène apparemment tout ce qu'il y a de plus sinistre, dans la plate et morose campagne anglaise, qui soyons honnête aurait tout aussi bien pu être française.
Les acolytes de Sigur Ros, le quatuor féminin Amiina sort son premier album, Kurr, qui contient quelques jolis morceau dont le superbe Rugla, en écoute sur leur myspace (là !).Je sais pas vous mais ça me fait penser à Agaetis byrjun, mais aussi à la musique de Air pour le lost in translation de Sofia Coppola. Toujours dans le monde merveilleux de myspace, le dernier Hard-fi. Autant pour un premier essai on a l'effet de surprise, autant là, c'est vraiment boursouflé et pompeux, donc on ne s'attardera pas sur ce énième groupe d'un seul album. Led Zep qui se reforme, c'est, hélas ou tant mieux, bien possible. Ah non, on me fait signe que c'est sûr, voire officiel. Là c'est fait, j'attends avec impatience le prochain dinosaure du rock qui se remet en selle. Plus pour rigoler que pour écouter, en fait. Car le plus drôle est que Mick Jagger est pressenti pour une première partie ou une apparition. I hope I die before get old, comme dirait l'autre. Tiens, dans un autre ordre d'idée Neil Young prépare une tournée pour promouvoir un nouvel album. Ouaille note. Ah, et des chansons inédites de Marc Bolan vont être ressorties. M'est d'avis que s'il ne les a pas sorties lui-même, c'est qu'il y avait une raison. Pas de mauvais esprit, voyons. Regina I love you !
Salut les p'tits loups c'est la rentrée hier, aujourd'hui, demain et les jours qui viennent, bon ça fait un peu marronier de le rappeler mais c'est la vie que voulez-vous, on marrone, on marrone, et avec ça j'ai toujours rien dit...J'espère en tout cas que vous avez pris de bonnes vacances dans vos têtes, parce que j'ai l'impression qu'on va pas beaucoup rigoler prochainement, foi de talonnettes... Quoiqu'il en soit, une bonne rentrée s'accompagnant de bonnes résolutions, j'ai décidé de ne faire dorénavrant qu'un bulletin par semaine, un peu plus riche en poids des mots et en chocs de photos (ou pas), et si des découvreurs de SON, parmi vous, veulent partager une découverte dans cette colonne je serais ravi ! Surtout que tout a tendance à m'e_______r en ce moment, mais est-ce seulement ma faute ? La meilleure preuve : les Klaxons ont remporté le "prestigieux" (par rapport aux MTV Music awards ?) Mercury Prize, alors qu'on donnait ce prix les années précédentes à des gens bien comme Franz Ferdinand ou Anthony and the Johnsons. Une nouvelle (pas si nouvelle que ça d'ailleurs) qui m'a attristée : des ordures de la pire espèce ont subtilisé la basse ainsi que la main de la statue en bronze de Phil Lynott à Dublin. Que ceux qui ont fait ça soient lynchés comme il se doit, en place public, et encore ça ne serait pas assez sévère. Qu'ils dînent avec Cécilia S, tiens, ça c'est cruel. (Perso, je suis à Paname cette année ! D'où la chanson de ce brave Phil )
Bon les aminches, je ne suis pas sûr de pouvoir poster à nouveau d'ici la rentrée, pour cause de vacances méritées (ou pas). Donc bonnes vacances à ceux qui n'y sont pas encore, à ceux qui étaient dans les 580 bornes de bouchons hier, du courage pour les bosseurs, et de la bonne came dans vos baladeurs ! Tschuss !
Outre les cures de désintox, aventures capillaires et déboires conjuguaux, pète doc'erty a annoncé le tracklisting du prochain Babyshambles, qui atterira dans les bacs à la rentrée, quoique...
Patrick Wolk annule sa venue au festival Rock en Seine. Comme ça.
Les Good Shoes vous offrent un titre en échange de votre adresse mail. En marketing on appelle ça un hameçon. Ou pas, j'ai jamais fait de marketing en fait.
Le nouveau Supergrass bientôt ! (En 2008)
Le dernier Iliketrains est écoutable sur le myspace du groupe. Je crois que si le chanteur s'obstine à chanter comme Vincent Delerm ça va leur faire perdre un acheteur potentiel comme aurait dit JP Gaillard.
Copieur de Stones (mais comme tous les copieurs de ces derniers, bien meilleurs), les Flamin' Groovies sont de sacrés rock'n'rolleurs, comme en atteste les bonus dispo sur leur LP Teenage Head : Shakin' all over, Louie Louie, That'll be the day. Mais au fait, de qui sont ces titres ? A gagner, comme d'hab' : rien du tout.
Je faisais part il y a quelques jours de l'étonnement que me procure le soudain retour de la dance. Dur retour à la mode que le rock est petit à petit en train de délaisser : un bien pour un mal, ou l'inverse, faut voir. Alors que c'est justement le rock qui avait permis à la musique de revenir en force face au synthés et aux boîtes à rythme, il y a 12 ans par le biais d'un groupe de sacrés trou duc', qui profitaient d'un état de grâce à peine plus long que celui du nain de jardin qui nous représente dans le monde entier. Un nom à chier, des morceaux qui ne vieillissent pas si bien que ça, les caprices de la hype ne nous épargnent rien, mais là c'était plutôt un mal pour un bien que l'inverse. Et vice versaaaaa...
Le "mythique" Trout mask replica m'avait vacciné du personnage, et c'est avec beaucoup de méfiance que je me suis attelé à l'écoute de ce Safe as milk aussi réputé que le masque de truite ainsi qu'un autre dont je reparlerai peut-être. Et bien je me suis réconcilié avec Don von Vliet, alias Captain Beefheart, avec ce magnifique disque de blues que je recommande à ceux qui se sont , comme moi un jour fiés aux avis unanimes des journaleux. Et qui, je l'espère, vont changer d'avis. Car c'est ceux-là qui y gagnent.
Nous vivons une époque formidable. Après avoir vécu un revival rock, folk (ou antifolk ?), années 80's, il fallait bien retrouver sur le chemin de la hype une page sombre et odorante de l'histoire de la musique moderne, la dance. Le "rock dansant" était en lui-même un concept un peu fumeux et finalement peu propice aux boîtes de nuit, les endroits intellectuellement les plus malsains où s'échouer. Il fallait retrouver une musique populaire, à la mélodie et au rythme imparables, et surtout "showable" (si ce mot existe). D'où la dance, incarnée notamment par les français de Justice dont le symbole de la croix chrétienne me donne de l'urticaire, mais bon les goûts et les couleurs... Heureusement, ceux qui ont grandi dans les années 90 (comme bibi) savent très bien à quoi s'attendre et les entraînements de Dance Machine et Ace of Base en tout genre nous prémunisent du ridicule, que nous avons déjà frôlé voire plus, vu les quelques disques qu'il me reste dans ce genre, et finalement peu de chance qu'on nous y reprenne.
Bientôt les vacances, alors je ne résiste pas à l'envie de diffuser ce morceau avec son bruit d'océan. Paul Weller en pleine forme, avec the Jam et sa voix un peu forcée, a pondu ici une magnifique chanson sur le non moins magnifique album All Mods Cons. Album qui contient également une reprise du classique des Kinks, David Watts et ses paroles tordantes. I am a dull and simple lad Can not tell water from champagne And I have never met the queen And I wish I could have all that he has got I wish I could be like david watts
A mi-chemin entre du rock américano-FM et la Brit pop, Stereophonics sortait son premier album il y a dix ans, et profite de l'occasion pour sortir une réédition agrémentée de dispensables bonus. Reste qu'en musique de fond ce Words get around passe pas mal, même s'il souffre du même phénomène que le premier Good Shoes : la furieuse impression que toutes les chansons se ressemblent. Dans un autre style, c'est également le 10è anniversaire d'OK Computer, fêté par des reprises sur le site Stereogum.
Le dernier album de Art Brut m'a légèrement déçu mais reste plutôt bon comme ce titre d'ouverture qui doit selon Eddie Argos faire reprogrammer l'émission culte Top of the Pops (lire la sympathique interview sur SoV). Pump up the Volume c'est aussi le titre d'un film avec Christian Slater sur les péripéties d'un ados et de sa radio pirate subversive, un peu vieilli mais encore regardable et normalement peu de chance de le voir sur TF1. Ah sinon la BO est top avec notamment Leonard Cohen et les Pixies.
Hier soir et nuit et jour (mondialisation de la bêtise oblige) a eu lieu le Live Earth, censé réveiller les consciences, nous dire une fois de plus que "oui on peut changer le monde", ou comme ont du penser l'immense majorité de spectateurs assistant aux concerts, "chouette on va voir U2". Il ne faut pas se leurrer, le rock n'a jamais changer le monde et finalement le temps de fait rien à l'affaire quand on est con on est con. Car les artistes les plus intelligents se sont révélés être les plus jeunes en la personne des Arctic Monkeys, qui ont trouvé que tout de même c'était un peu hypocrite de vouloir lutter contre le changement climatique en organisant des concerts qui nécessitaient plus que de raison une énergie naturellement polluante (40% de l'électricité mondiale est produite à partir du charbon). Ces braves garçons devraient faire part de leur réflexion à Bono ou Madonna. Quoiqu'il en soit le concert le plus "amusant" a été donné en Antarctique, où des chercheurs ont pu jouer devant un public (par retransmission) plus conséquent que la population de manchots autochtone, mais pas forcément plus futé.
Bataille- Et là-bas c'est le drame. Fontaine- Hin lé tout moche le concert !
Bon, rien à ajouter, les bières étaient bonnes et les filles tièdes (ou l'inverse, Note : cette blague digne de Bigard reste dans l'esprit très TF1 du post), la musique était comme prévue et voilà. Ah si, j'aime pas le reggae, sauf Bob, parce que c'est Bob quand même.
